Le fond: dégradé allant du bleu roi au bleu marine (voire noir), le foyer clair se trouvant derrière le centre du gouvernail, c'est à-dire sur le bord inférieur de l'icône, au centre. Propagation du dégradé en cercle dans toutes les directions.
Le gouvernail: semblable aux gouvernails en bois des grands voiliers, le gouvernail est composé d'un demi-cercle (puisqu'on n'en voit que la moitié), avec un moyeux au centre, duquel partent cinq rayons visibles (45° entre eux, ce qui laisse supposer huit rayons en tout). Au-delà du cercle sortent des barres en prolongement des rayons, suggérant que l'on peut tenir fermement le gouvernail pour le tourner.
Le gouvernail fait appel à deux notions en français (je ne sais pas ce qu'il en est en anglais), à savoir "gouverner" et "naviguer". Gouverner par analogie de la famille de mots, et naviguer lorsqu'on fait appel au bateau. Ces deux notions me paraissent intéressantes, d'une part parce que cela représente un peu la philosophie de Netscape: autonomie et liberté de déplacement sur le Web, mais aussi "navigation" comme on l'appelle couremment.
Attachées à ces notions, d'autres idées surgissent aussi, évoquées non seulement par l'image, mais également par les mots qui lui sont associés. Tout d'abord la liberté et l'autonomie, comme je l'ai mentionné, sont illustrées par ce gouvernail dont on ne voit que la moitié, laissant supposer qu'on est proche de lui (gros plan), peut-être même qu'on le touche, le tient, le dirige. Le fond sombre dans les bleus fait appel à la mer (ou l'océan). Il joue un peu le rôle de l'horizon dont on ne distingue pas vraiment le bout, où la mer et le ciel (nuit?) se confondent.
Là interviennent les nombreuses analogies linguistiques que l'on peut découvrir: naviguer au bout du monde, se laisser porter par les flots, tenir la barre (ou le cap), etc.. Toutes ces expressions renvoient un peu au sens que les architectes du Web ont voulu construire: un espace non limité (ou dont on ne voit pas les limites), avec un liberté (presque) totale des mouvements, en étant soi-même "le maître à bord" (après Dieu?). Le fait que le gouvernail soit présenté de face (et non de profil) est d'ailleurs bien là pour rappeler ce fait.
Tout l'intérêt de cette icône vient du rappel constant que l'on fait des possibilités immenses d'"internet", des déplacements permis, etc..
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